Galets

 

 A l’inverse des « Horizons » qui permettent au regard de s’évader, le jeu graphique des « Galets », usés et polis par le frottement de la mer qui les malmène en les roulant les uns sur les autres, est une sorte de retour au concret, au palpable.

 Quand la mer se retire, tout mouvement s’arrête. Les galets se retrouvent posés au hasard du flux et du reflux des vagues. Parfois, celles-ci apportent des détritus abandonnés au large. Ce sont des morceaux de filets de pêcheurs verts ou oranges, des morceaux de plastique jaunes, rouges, ou bleus. Elle peut, aussi, déposer des algues ou des brindilles. Le tout se regroupe en petits tas entremêlés.

Le contraste de ces matériaux différents, associés pour quelques heures, peut créer une œuvre plastique digne d’intérêt. L’opposition, de l’aspect presque éternel de ces galets au côté éphémère des objets industriels, peut nous permettre de réfléchir sur la condition humaine : l’homme n’est que de passage sur la terre.

D’un côté, les « Horizons » incitent à la rêverie, de l’autre, les « Galets » nous ramènent à la dure réalité.   

La nature vit autour de nous. Elle crée, elle façonne, elle transforme. Nous ne savons plus vraiment la regarder ni la respecter. Le rôle de l’artiste est de montrer aux autres, sa perception, plus aiguë, du monde qui l’entoure.

 

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